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De nos jours il est déplorable de constater que les employés du
transport, conducteurs, personnel de bureau se retournent vers des sites
comme légistrans.com pour demander de l’aide face à leur employeur.
Pourtant ces personnes sont, soit syndiquées, soit
elles ont un avocat. De là à penser que les uns et les autres ne
connaissent rien à leur métier, il n’y a qu’un pas.
Mais en y regardant de plus prêt, on peut arriver à
y trouver la faille.
Prenons le plaignant.
Il se présente devant un responsable syndical ou devant un avocat en
disant :_ Mon patron me fait ceci ou mon patron me fait cela…. Mais ou
sont les preuves ? Les disques ou la carte conducteur pour le chauffeur,
les factures, les mails envoyés (non effacés, l’heure de l’envoi y est
inscrite), les lettres R.AR… Bref tout ce qui peut apporter une preuve
de la plainte formulée.
Non ! Au lieu de cela les ¾ des plaignants (pas tous, heureusement), se
présentent, les mains dans les poches.
Donc, avant d’aller voir qui que ce soit, il faut préparer un dossier
solide. Avec des preuves qui attestes les doléances.
Prenons les avocats.
Plutôt que d’aiguiller un conducteur vers un confrère plus « pointu »
dans le domaine du transport, pour ne pas perdre d’argent, ils acceptent
de défendre le client, mais ils se retrouvent vite devant des problèmes
spécifiques à la profession. Problèmes qu’Ils ne sont pas capables de
résoudre. Ils ne demandent pas d’aide et se retrouvent vite avec un
procès perdu… C’est certain, ce n’est pas le procès du siècle. Ils ont
encaissé une petite somme (c’est toujours ça de pris). Pourtant ils ont
fait le serment d’hypocrite (ou crate, comme vous voulez). Toute
personne est en droit d’être défendue avec une conviction totale…
A condition de connaitre son problème !!! Ce qui n’est pas souvent le
cas.
Pourtant il y a des avocats spécialisés dans le transport.
Donc, avant de choisir un avocat, se renseigner sur ses capacités et sur
ses connaissances dans ce métier.
Maintenant, prenons les syndicats. (Attention ceci
n’est pas une généralité, certains font leur boulot, mais nous le
constatons de plus en plus).
Dans les entreprises ou un syndicat est implanté, il est facile de
demander aux conducteurs de se syndiquer. Mais l’engagement de la prise
d’une carte syndicale est valable pour les deux parties.
Malheureusement, de nos jours, les représentants syndicaux ont une peur
bleue de l’employeur. Les délégués du personnel, sont souvent les amis
du patron. Bref ! lorsque l’employé est au devant d’un problème avec son
entreprise, il se retrouve souvent seul face à son patron… Le délégué du
personnel (qui est souvent le représentant syndical) ne l’aide pas, par
peur de représailles.
Lorsque le plaignant va voir le délégué syndical, au lieu de le croire
et de mettre le processus de défense en mouvement, celui-ci appelle le
représentant dans l’entreprise, qui ne va pas lui dire :_ Oui, j’ai peur
de mon boss… Mais il va plutôt lui dire que les demandes du plaignant ne
sont pas justifiées.
Messieurs les responsables syndicaux, demandez vous
plutôt, que va faire une personne qui aura payé une carte et qui se
retrouve sans aucune aide ??? A mon avis ce sera la dernière carte que
cette personne payera.
Donc avant de « placarder » un représentant syndical à ce poste. Un
minimum de formation syndicale est nécessaire et un minimum de
psychologie ne sera pas de reste. Jugez de sa loyauté de sa façon de
s’exprimer.
Expliquez à votre représentant syndical que vous êtes derrière lui,
qu’il n’a rien à craindre de son employeur, qu’il n’est pas seul et
qu’il peut vous appeler à tout moments.
Le titre est honorifique, mais envoyer un mec « au casse pipe » ne
résoudra pas les problèmes de l’entreprise et encore moins la
crédibilité du syndicat.
Alors en résumé :
Que tout le monde reste à sa place.
Le patron, qui doit faire tourner sa boite et qui a besoin de personnel,
doit respecter celui-ci. Il doit lui donner du travail et ne pas
outrepasser ses droits.
L’employé, qui a besoin de travailler, doit respecter l’entreprise et
faire en sorte que le travail soit fait dans le sens de la bonne marche
de son entreprise. Il ne doit en aucun cas mettre son entreprise en
porte à faux
Quand aux syndicats, ils ont un rôle d’arbitre. Le syndicat est là pour
faire valoir et pour faire reconnaitre les droits fondamentaux des
employés. Cela ne veut pas dire de mettre les entreprises en faillite,
mais simplement que les salariés doivent être défendus à leur juste
cause.
Lorsque les doléances d’un employé ne sont pas justifiées, c’est
également le rôle du syndicat de le lui expliquer.
Donc, là aussi, avant de prendre une carte
syndicale, il faut se renseigner sur les capacités des délégués. Il ne
faut pas juger en fonction du passé (tel ou tel syndicat en 1900 et des
poussières a fait ceci ou n’a pas fait cela). Nous faisons tous des
erreurs et les syndicats ne sont pas épargnés. Ce qui compte c’est la
valeur des personnes qui sont là pour vous aider le cas échéant.
Il existe encore des mecs qui ont ce qu’il faut dans le pantalon (et
même des nanas). Heureusement.
Des amis qui sont déjà syndiqués vous diront vers qui vous tourner.
Le prochain post sera également consacré aux syndicats ou plutôt à la
guéguerre imbécile et fratricide qu’ils se livrent entre eux,
indirectement.
AL-HUMEUR
11/2012
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